Damien et Thibaut on travailler sur la visite du Gouffre de Proumeyssac. 

Les recherches sur leGouffre de Proumeyssac

Découverte du gouffre

Il semble bien que ce soit au début du XVIIIème siècle que se situent les plus lointaines évocations de l’existence du gouffre, appelé alors “Trou de Promeissat“ 

 

Le gouffre a été bouché

Pour prévenir de nouveaux malheurs, on essaya vainement de combler le gouffre, la population locale décida alors de boucher l’orifice par une première voûte reposant sur des troncs d’arbres et de la terre rapportée. Celle-ci ne tînt pas, de même qu’une seconde sans doute mal étayée.

 

Histoire du Gouffre

Depuis 130 ans que le gouffre avait été bouché, on en entendait plus guère parler dans le pays, si ce n’est dans les récits fantastiques des veillées enjolivés au fil des ans, lorsqu’en ce début de 1907, les voûtes vinrent brusquement à s’effondrer.

 

Pierre Francès propriétaire eut l’idée de faire explorer l’excavation par M. Gabriel Galou, puisatier de métier bien connu, mais surtout aventurier et casse-cou ! C’est donc lui qui s’aventura seul, le premier, dans le gouffre nouvellement redécouvert, le dimanche 10 mars 1907. Ayant installé ses appareils de puisatier, il descendit au moyen de cordages, jusqu’au sol inégal que constitue le sommet de l’énorme cône d’éboulis.

Que fut exactement cette première exploration ?

Malgré son éclairage sommaire, M. Galou y trouve un réel intérêt “rencontrant un nombre considérable de colonnes de cristal mesurant de 0,80 à 1 mètre de diamètre et de 5 à 6 mètres de hauteur ; sur un lit de cristal existent deux bassins d’eau d’une parfaite limpidité, dont l’un a 1,20 m de profondeur“.
A sa sortie, interrogé par la foule des curieux qui se pressent au bord du gouffre, il se contente de répondre : “Cela dépasse l’imagination la plus féconde ; je ne puis vous le décrire“ ; mais préconise une autre descente afin de parfaire ses investigations.

Cette seconde descente a lieu le vendredi 5 avril et confirme le grand intérêt que revêt la cavité puisque “nous posséderions là une grotte extrêmement curieuse, rivale du gouffre de Padirac“.
La “réclame“ -comme on disait alors- prend le relais et assure la promotion du gouffre par des articles détaillés :
“Nous sommes heureux d’apprendre que le gouffre de Proumeyssac est de plus en plus fréquenté. Grâce à la nouvelle installation qu’y ont établi les propriétaires, la descente s’opère en toute sécurité et c’est de toutes les parties du monde que les touristes viennent visiter cet immense abîme qui fait l’admiration de tous (…). On y descend au moyen d’un ascenseur et quatre personnes trouvent place dans la nacelle. Après avoir franchi une épaisse couche de rochers, l’ascenseur arrive comme au centre d’une immense cathédrale éclairée à l’acétylène. Le dôme en est majestueux et de toutes parts brillent des stalactites et des stalagmites d’une éclatante blancheur. C’est une demeure quasi sépulcrale où le silence n’est troublé que par le bruit monotone des cascatelles dont l’eau pure comme le cristal se perd dans d’autres gouffres plus profonds encore. La nature semble avoir prodigué là toutes ses faveurs et ce qu’on peut dire de ce lieu est bien au-dessous de la réalité. Pour s’en faire une idée exacte, il faut le voir“. (Aujourd’hui, nous ne pourrions que répéter ces dernières phrases !).


Le gouffre -qui s’étendait sous les propriétés de MM. Francès et Soulié- ainsi que le matériel d’exploitation, constituaient l’apport de ces derniers dans la société civile établie entre les sieurs Galou, Francès et Soulié, par acte passé devant Maître Castinel, notaire au Bugue, le 21 mai 1907.

Beaucoup renonceraient, totalement découragés. Ce n’est pas le cas du persévérant Marcel Maufrangeas. En 1956, au cours d’une réunion à laquelle assiste Robert de Joly -autre spéléologue célèbre qui a, à son actif plusieurs aménagements touristiques de cavités- celui-ci conseille le percement d’un tunnel. Cette solution est adoptée, et malgré sceptiques et détracteurs, les travaux vont aller bon train.
L’arrivée dans le gouffre se fera à mi-hauteur d’une des parois, sur une plate-forme de 23 tonnes réalisée par l’architecte bordelais Raoul Jourde, auteur du stade de Bordeaux, et l’ingénieur Massé. De là, le visiteur bénéficiera d’une vue d’ensemble exceptionnelle. Le gouffre s’ouvrant assez loin de la route, il sera facile de rejoindre la surface moyennant une faible pente.
Si la réalisation d’une tranchée de 70 mètres, à l’air libre, par une entreprise locale, ne pose pas de problème, il n’en est pas de même pour le tunnel proprement dit, qui lui fait suite : 112 mètres à creuser dans le roc. Il faut faire venir de Suède un spécialiste de la mine qui, avec l’entreprise Labaudinière de Brive (Corrèze), se livre à un délicat travail afin de ne briser aucune concrétion.
Pour la portion la plus proche du gouffre, c’est un maître-carrier de Paussac, M. Large, qui, à partir de la cavité, doit effectuer une dizaine de mètres de percement à l’aide d’outils à main. Les deux sections se raccordent à la perfection. Le dernier coup de pioche sera “officiel“ et le champagne offert sur le plateau d’une camionnette installé dans cet immense parking boisé, consacre l’événement en présence d’amis et de notoriétés du département. Nous sommes le 28 février 1957. L’aménagement n’est pas terminé pour autant. Il y a des travaux à terminer, l’éclairage à fignoler, les extérieurs à nettoyer…
Bref, ce n’est que le jour de la Pentecôte 1957 que les guides en grand uniforme, coiffés d’une casquette galonnée et marquée aux initiales “G.P.“ (il y a là, Roger Francès et Fernand Soulié, les fils des inventeurs, Eyrignoux et Mérillou), peuvent prendre en charge les nombreux visiteurs qui se pressent pour admirer “la cathédrale de cristal“. Proumeyssac a retrouvé sa pleine activité d’antan.

Source:

https://www.gouffre-proumeyssac.com/histoire/#:~:text=C'est%20donc%20lui%20qui,fut%20exactement%20cette%20premi%C3%A8re%20exploration%20%3F

 

 

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