Pourquoi le Pérou?
Pourquoi le Pérou?
C'est en effet la première question que l'on peut se poser. Premièrement, depuis petit j'ai toujours rêvé de partir à l'étranger m'ouvrir à d'autres cultures. Je me souviens en classe de 5ième avoir vu une photo du Machu Picchu dans un livre d'espagnol et je me disais "Des endroits comme celui-ci peuvent-ils vraiment exister?". Que fut ma joie sans mot quand je me suis retrouvé devant cet édifice chargé en histoire. L'histoire de ce pays est aussi l'un des aspects que j'avais le plus envie de découvrir, tout ce qui traite de la culture quechua.
De plus, la richesse faunistique et floristique me donnaient vraiment envie d'aller au Pérou pour y voir des espèces comme le Condor des Andes (Vultur gryphus), ce rapace, emblématique et sacré au Pérou que j'ai pu à plusieurs reprises dans les hauteurs de San Pedro de casta et de la montagne sacrée Marcahuasi dont je parlerai plus tard. J'ai pu observé aussi différentes espèces de toucans lors de mon passage à Oxapampa dans la partie "Selva" du Pérou. J'ai été aussi à la reserve "Pantanos de villa" dans le district de Chorillos à Lima. Une zone humide dans laquelle j'ai pu observée la rare Spatule rosée (Platalea ajaja).
D'un point de vue floristique j'ai appris et vu aussi énormément d'espèces typiques voire sacrée dans ce pays comme la wachuma appelé aussi le San Pedro, qui est un cactus sacré, qui lors des pleines lunes, les locaux en coupent un morceaux, le cuisinent 8 heures afin de le boire pour ses vertues médicinales.
L'atout majeur de communication
Voici le lien de la page Facebook de la structure:
Marcahuasi-Casa del Protector
Historique et statut de la Casa
En 1972, une coopérative Suisse s’installe à Upica afin de mettre en place une fabrique de fromage andin. Ils ont donc installé des bâtiments et mis en place un élevage de vaches andines, de cochons et de cochons d´indes. Le but des Suisses était donc de développer la production de fromage andin dans cette zone du Pérou mais aussi de transmettre ce savoir à la communauté paysanne de San Pedro de Casta en organisant des formations. Les Suisses ont maintenu leur activité pendant 8 ans, et aujourd’hui il reste seulement un paysan de San Pedro de Casta qui fait perdurer la fabrication de ce fromage avec ses propres vaches qui ont la liberté de pâturer dans la montagne. Ainsi, quand les Suisses ont rendu le projet à la communauté paysanne, au bout d’un an et demi, le projet a failli. C’est donc la municipalité de San Pedro de Casta qui a obtenu la gestion du terrain pendant 12 ans.
C’est en fin 2015 qu’Hélène Bruck a récupéré ce terrain communautaire qui, elle, avait été auparavant 6 mois volontaire pour la communauté de San Pedro de Casta. Elle a signé le projet pour 5 ans et a pu donc récupérer ce terrain, ainsi que les anciens locaux des suisses, qui continuent d’appartenir à la communauté. Ainsi sur le terrain on retrouve donc, une salle commune, une cuisine, des chambres, un atelier, une grange et un autre grand local servant actuellement comme une salle permettant d’y effectuer des animations de sensibilisation.
Vis-à-vis du gouvernement péruvien, la Casa del Protector n’a aucun statut réglementaire. En effet le statut qui serait intéressant pour la structure serait celui « entreprise communale » qui est en cours d’obtention. Ce statut offre deux avantages que sont le fait de ne payer aucuns impôts et autorise l’association à faire de bénéfice. De plus ce statut fonctionne comme celui en France « d’association de loi 1901 », ce qui signifie une association à but non lucratif. Cependant cela fait 2 ans et demi qu’ils demandent ce statut mais la communauté n’a toujours pas signé le document officiel nécessaire.
CCF d'espagnol
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- jeudi 03 octobre 2019 [10Mo] -
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Présentation d'une structure dans les hauteurs péruviennes
Marcahuasi-Casa del Protector:
I- Contexte géographique:
La Casa del Protector se situe au nord-est, à Opica, dans le district de San Pedro de Casta à 3 heures de Lima, la capitale du Pérou. Ce district se trouve dans les hauteurs de la Cordillère des Andes, Upica étant à 2300 mètres d’altitude et San Pedro de Casta le village phare du district à 3100 mètres d’altitude. De plus le Pérou est composé d’une multitude de microclimats, à Upica on y distingue deux saisons
- Une saison dite des pluies de novembre à mars, le soleil s’y fait très rare et le brouillard très intense empêche une bonne vision sur plus de 10 mètres.
- Une saison dite sèche d’avril à octobre, dans laquelle le soleil et la chaleur dominent, cependant le soleil se couche aux alentours de 17h30.
Upica est un tout petit village, en effet on y retrouve seulement 2 résidents en permanence qui sont Hélène Bruck, mon maître de stage ainsi que son mari Gerther Mongrut. Les autres habitations sont des maisons de campagnes seulement pour quelques habitants de San Pedro de Casta afin qu’ils puissent se loger quand ils viennent travailler dans les champs plus bas.
II- Contexte économique et social:
En effet, le paysage est dominé essentiellement par l’agriculture, on y retrouve des cultures d’avocatiers, de pommiers, de cognassiers et de chirimoyas. On retrouve aussi un éleveur bovin qui compte peu de têtes dans son troupeau. Le paysage est composé en grosse partie d’eucalyptus de pins qui sont d’anciennes plantations destinées au bois de chauffage. Mais on retrouve aussi plusieurs variétés d’espèces médicinales autochtones comme le Mito, la Maguey, le San Pedro (appelé aussi wachuma) qui est un cactus et l’Aloe Vera mais cette dernière n’est pas autochtone. De plus, le district profite de l’activité touristique générée par la montagne sacrée qu’est Marcahuasi se situant au-dessus de San Pedro de Casta à 4100 mètres d’altitude. Ce tourisme est la source économique principale du district. Marcahuasi est un plateau montagnard qui se distingue des autres non seulement par des roches aux formes particulières, et des édifices ayant appartenus aux prés-incas mais aussi par la faune et la flore inféodées à ce milieu comme le sacré Condor des Andes (Vultur gryphus). De plus Upica présente au sein de son terrain des espèces à forts enjeux de conservations par le fait qu’ils sont endémiques du Pérou, comme certaines espèces de colibri avec par exemple le Colibri de Bourcier (Polyonymus Caroli) et le Pic à cou noir (Colaptes aticollis).